Sortir du deuil Surmonter son chagrin et réapprendre à vivre de:
ANNE ANCELIN SCHUTZENBERGER – EVELYNE BISSONE JEUFROYEDITION : PETITE BIBLIOTHÈQUE PAYOT
Apprendre à pardonner
Pardonner, ce n’est pas forcément se réconcilier. On peut pardonner sans entrer de nouveau en relation avec l’offenseur.
« on ne dira jamais assez qu’il n’est pas naturel de pardonner. Un pardon facile à toutes les chances de ne pas être authentique », écrit Lytta Basset, professeur de théologie et pasteur (le pouvoir de pardonner,de Lytta Basset chez Albin Michel).
Pardonner, c'est s'arrêter de souffrir de la rancoeur, lâcher prise de cette énergie négative que comportent le désir de revanche, l’animosité, le ressentiment ou la haine. Cet état d'esprit nous libère et rend à l'autre l'énergie négative que nous portions en nous.
Pardonner ne signifie pas oublier : on garde les apprentissages de l'expérience. Parfois, il faut savoir couper les ponts et, pour survivre et récupérer sa santé, renoncer à trouver des parents aimants à la place de parents maltraitent.
Selon l'Américain Robert Mac Donald, un des principaux représentants actuels de la PNL (programmation neurolinguistique), le pardon et un lâcher prise de l'exigence que le passé soit différent de ce qu'il a été. Cela ne signifie pas que l'on approuve le comportement de l'autre, qui reste inacceptable. On peut pardonner et se souvenir.
On est alors libéré de notre passé au lieu d'être piégé par celui-ci. Pour Mc Donald, si l'on est plein de haine, on ne peut pas avoir une vie heureuse. Il ajoute que le pardon exige beaucoup de temps et de travail le but ultime est la paix de l'esprit.
Pardonner, c'est aussi renoncé à toute « exigence de demande de pardon » pour le mal qu'on nous a fait ou l’injustice subie. Eh bien que l'on exige plus, une demande de pardon libère.
Le jeu de rôle, en psychodrame, permet d'y arriver. En PNL, ce sera le « protocole du pardon », à la fin duquel on imagine que l'on tend avec respect un hameçon que l'on portait dans son coeur la personne contre laquelle on éprouve de la rancoeur ou de la colère. On dit alors « tiens, il est à toi, je n'en veux plus. Je te le rends. Je suis libre maintenant. »
Il s'agit souvent de se pardonner soi-même de ne pas avoir pu empêcher la perte, de ne pas avoir pu changer le cours des choses. Et parfois bien que ce soit plus difficile, de pardonner aux auteurs de la perte.
ANNE ANCELIN SCHUTZENBERGER – EVELYNE BISSONE JEUFROYEDITION : PETITE BIBLIOTHÈQUE PAYOT
Apprendre à pardonner
Pardonner, ce n’est pas forcément se réconcilier. On peut pardonner sans entrer de nouveau en relation avec l’offenseur.
« on ne dira jamais assez qu’il n’est pas naturel de pardonner. Un pardon facile à toutes les chances de ne pas être authentique », écrit Lytta Basset, professeur de théologie et pasteur (le pouvoir de pardonner,de Lytta Basset chez Albin Michel).
Pardonner, c'est s'arrêter de souffrir de la rancoeur, lâcher prise de cette énergie négative que comportent le désir de revanche, l’animosité, le ressentiment ou la haine. Cet état d'esprit nous libère et rend à l'autre l'énergie négative que nous portions en nous.
Pardonner ne signifie pas oublier : on garde les apprentissages de l'expérience. Parfois, il faut savoir couper les ponts et, pour survivre et récupérer sa santé, renoncer à trouver des parents aimants à la place de parents maltraitent.
Selon l'Américain Robert Mac Donald, un des principaux représentants actuels de la PNL (programmation neurolinguistique), le pardon et un lâcher prise de l'exigence que le passé soit différent de ce qu'il a été. Cela ne signifie pas que l'on approuve le comportement de l'autre, qui reste inacceptable. On peut pardonner et se souvenir.
On est alors libéré de notre passé au lieu d'être piégé par celui-ci. Pour Mc Donald, si l'on est plein de haine, on ne peut pas avoir une vie heureuse. Il ajoute que le pardon exige beaucoup de temps et de travail le but ultime est la paix de l'esprit.
Pardonner, c'est aussi renoncé à toute « exigence de demande de pardon » pour le mal qu'on nous a fait ou l’injustice subie. Eh bien que l'on exige plus, une demande de pardon libère.
Le jeu de rôle, en psychodrame, permet d'y arriver. En PNL, ce sera le « protocole du pardon », à la fin duquel on imagine que l'on tend avec respect un hameçon que l'on portait dans son coeur la personne contre laquelle on éprouve de la rancoeur ou de la colère. On dit alors « tiens, il est à toi, je n'en veux plus. Je te le rends. Je suis libre maintenant. »
Il s'agit souvent de se pardonner soi-même de ne pas avoir pu empêcher la perte, de ne pas avoir pu changer le cours des choses. Et parfois bien que ce soit plus difficile, de pardonner aux auteurs de la perte.
Je vous propose ici de partager chaque mois, des extraits d’articles et des passages de livres qui j’espère trouveront une résonnance, et vous donneront peut-être l’envie de lire ces ouvrages, de découvrir ces auteurs, et de rebondir sur ces thèmes qui trouvent écho en vous.
Sortir du deuil Surmonter son chagrin et réapprendre à vivre De :
ANNE ANCELIN SCHUTZENBERGER – EVELYNE BISSONE JEUFROY
EDITION : PETITE BIBLIOTHÈQUE PAYOT
Sortir du deuil Surmonter son chagrin et réapprendre à vivre De :
ANNE ANCELIN SCHUTZENBERGER – EVELYNE BISSONE JEUFROY
EDITION : PETITE BIBLIOTHÈQUE PAYOT